Cet auteur-compositeur-interprète, vaguement décalé, un peu détaché, tout en nuances mais très attachant, manie les mots avec humour et poésie, les lettres avec fantaisie, rappelant dans le désordre et pour ne pas les nommer Serge Perec, Boris Gainsbourg ou Georges Vian. Nonchalamment mais sûrement, il installe, de chanson en chanson, un univers empreint d’une certaine légèreté voire d’une légèreté certaine. Légèreté qui peut paraître futile mais qui pourtant s’avère parfois lourde de sens… car finalement si la vie est vaine mieux vaut qu’elle soit douce (autant que faire se peut). Sa musique mêle boite à rythme, synthétiseur analogique avec les sons acoustiques et boisés de la guitare ou de la flûte à bec. Elle navigue entre chanson pop des 70’s, funk des 80’s et électro d’aujourd’hui.

Sur scène, Loïc joue la guitare et en + de séquences, il est accompagné de Erwan à la basse, Matthieu au sax et synthé et Pierre au synthé, tous trois assurant les choeurs pour un spectacle tantôt acoustique tantôt électronique faisant la part belle aux arrangements vocaux et à une folie légère et douce. Cerise sur le gâteau, le concert se transforme en véritable happening avec les interventions de François: danseur dadaïste, descendant de George Clinton et de Super Dupont!